Impossible désormais d’y échapper ! La révolution ESG, avec ses critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, bouscule le capitalisme de papa et s’impose comme le fait économique majeur des années à venir. Que ce soit la finance, au travers de l’orientation de l’épargne vers l’écologie et le bien-être, les entreprises, qui en font un axe majeur pour rendre compte de leurs progrès en la matière, l’ESG est sortie de la communication corporate pour devenir un outil systémique de conduite du changement.
Attention à ne pas trop fustiger ce secteur encore jeune, en voie de structuration, essentiel à la transition écologique.
Le principal risque : le vitrifier sous le poids de la normalisation, avant même d’avoir débattu ensemble sur le fond.
À quel point et à quel prix l’économie doit-elle se verdir ? La finance alors suivra.
Geneviève Férone-Creuzet, associée de Prophil