Sous l’impulsion de la loi Pacte récemment promulguée, le sujet de la raison d’être s’est retrouvé, cette année, au cœur des discussions d’un tiers des assemblées générales. A un rythme que d’aucuns trouveront trop lent sans nul doute, ces rendez-vous évoluent. Qui aurait cru qu’une forme de progrès toucherait ce domaine-là ?
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Transformation en entreprise à mission
C’est alors que l’on se remémore une représentation inédite et insolite de février dernier, sur la scène du Théâtre du Gymnase, à Paris. Il y était question de Mirliton, une société fictive cotée en Bourse dont l’assemblée générale actait – à 84 % de ses 673 actionnaires – la transformation en entreprise à mission. Une première ! Dans la vraie vie, quelques dirigeants se sont engagés sur ce type de voie au sein d’entreprises qui leur offrent un laboratoire de mise en œuvre de nouveaux modèles inspirés par les « B Corp » américains et basés sur la mission. La Maif a fait le premier pas. Elle a saisi la faculté de se transformer en société à mission , rendue possible par la même loi Pacte, pour « davantage engager sa responsabilité sociale et environnementale et gagner en attractivité ». Quelle autre société – cotée cette fois, comme la fictive Mirliton – se lancera à son tour ?