Article instructif du Pélerin magazine : « à la recherche du bien commun »

Le Pélerin Magazine décortique la notion de bien commun, chère à Prophil. Geneviève Ferone Creuzet, associée de Prophil y souligne sa nécessité actuelle. Ulterïa, une entreprise de bien commun accompagnée par Prophil, illustre sa pertinence.

Le bien commun, un concept forgé notamment dans la doctrine sociale de l’Église, est dans l’air du temps. Vatican II définissait le bien commun comme « l’ensemble des conditions sociales qui permettent, tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres, d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée ».

Selon Geneviève Férone-Creuzet, « nous arrivons au bout de quelque chose. La liberté d’entreprendre et le marché tel qu’il fonctionne sont incapables de créer du commun qui soit social ou environnemental ». La recherche du bien commun est une démarche exigeante qui résonne dans une économie mondialisée qui a montré ses limites.

© Illustration Frédéric Deligne

L’article met en lumière les entreprises de bien commun comme Ulterïa, dirigée par Alexis Nollet et Sébastien Becker, que Prophil a accompagnée. « Cela nous a amenés à nous questionner. Est-il vraiment juste qu’une entreprise soit uniquement la propriété des actionnaires ? Quel rôle joue-t-elle sur son territoire ? Comment échange-t-elle avec ses clients, ses fournisseurs, ses collaborateurs ? » Après avoir fondé l’entreprise Mobil Wood, Alexis Nollet et Sébastien Becket ont décidé de créer le fonds de dotation actionnaire Alterïa.

Geneviève Férone-Creuzet appuie cette idée de croissance des communs, écologiquement sure et socialement juste : « ces entreprises décident donc de contribuer au bien commun. Certaines le font car elles n’ont pas le choix, d’autres s’y attellent de manière plus contributive en se disant qu’il ne peut y avoir de croissance demain si elle n’est pas synonyme de croissance des communs — le climat, la biodiversité, la santé, l’éducation, les services essentiels, etc. Si l’entreprise continue à vendre toujours autant de choses qui n’ont aucun intérêt, si sa politique marketing demeure toujours aussi compulsive, si elle ne rétribue pas mieux ses fournisseurs et collaborateurs, cela va se voir. Cela demande aussi aux citoyens, à la société, d’être attentifs. »

Si vous voulez en savoir plus sur le sujet du bien commun, vous pouvez lire notre étude sur la post-croissance.

Pour lire l’article dans son intégralité, cliquez ici.

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